Anthony ‘Shake’ Shakir – Detroit Pioneer

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Si vous ne connaissez pas Anthony ‘Shake’ Shakir, l’invité de la soirée VISIONZ par Bolting Bits et Mook Life le 16 Octobre prochain, il est temps de rectifier le tir. Ce qu’il faut savoir sur un des pionniers de Détroit, en quelques mots.

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Shake fait ses premiers pas dans le monde de la musique électronique dès 1981.l se met alors à travailler avec les grands de la techno, Juan Atkins, Derrick May ou encore de la house avec Lil Louis, ne se souciant pas de l’ampleur que leur Motor City sound (ou Wind City dans le cas de Lil Louis) allait prendre. Anthony Shakir est alors producteur, écrivain, ingénieur du son, et participe aux premières sorties du label Metroplex, mais il reste en retrait. Ce n’est qu’en 1988 que son premier titre solo apparaît sur la compilation Techno! The New Sound of Detroit.

Alors que la scène de Détroit commence à s’exporter en Europe, Anthony Shakir fait le choix de ne pas partir. Il rencontre – et se met à travailler – avec ‘Mad Mike’ Banks (membre fondateur d’Underground Resistance) et Claude Young (qui a produit avec des artistes comme Terrence Dixon ou Terrence Parker sur ses labels Dow et Utensil). En 1995, Shake crée son label Frictionnal, puis en 1996 le label Puzzlebox, avec Keith Tucker. C’est cette deuxième vague de collaboration qui va lui permettre de booster sa carrière et d’affirmer son style, un mélange de techno, electro, hip-hop et de funk, le tout passant par une utilisation maîtrisée du sample : « tout se basait sur le sampling pour moi, et ma logique était que chacun de mes disques était comme un instrument, un de mes instruments ».

Aujourd’hui Shake revient sur la scène électro. En 2008, il sort un EP sur Morphine Records, acclamé par la critique. En 2010, Rush Hour sort une compilation sur la carrière d’Anthony Shakir, appelée Frictionalism 1994-2009. Depuis, il a relancé Frictional Records, au plus grand bonheur des amateurs de Techno.

I like records, so for me it’s based on records anyway. A good song is what trumps it all. I don’t look at the age thing, I play the records. The records do all the work


Écrit par : Alexandre Gabadou